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Vous êtes ici: Congrès et sessions » Rapports des congrès 02. Mai 2024
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Hépatologie

Hépatite C

Professeur Marina Berenguer, Valence (Espagne)

On a recensé environ 130 millions de personnes atteintes d’hépatite C chronique dans le monde. Un malade sur 5 en moyenne atteint du virus de l’hépatite C développera une cirrhose du foie – un processus qui s’étale sur environ 10 à 20 années. Au bout de 20 à 40 années un petit pourcentage de malades souffrira d’un carcinome hépatocellulaire (HCC).

 

L’objectif du traitement est l’élimination du virus («réponse virale soutenue» = RVS) et la prévention des complications comme la cirrhose et le HCC. La réponse aux thérapies actuelles dépend des facteurs suivants:

  • prédisposition génétique
  • génotype du HCV
  • âge et poids du patient
  • ampleur de l’affection hépatique au début du traitement
  • comorbidité (exemple, diabète)

Le traitement standard actuel du virus de l'hépatite C chronique consiste en interféron alpha pégylé avec ribavirine. Moins de 50 % des patients peuvent être guéris par ce traitement, au sens d'une RVS. Pour les génotypes 2 ou 3 ce taux atteint 70 à 80 %, pour le génotype 1 le taux de guérison est beaucoup plus important.

 

Le Professeur Berenguer est très satisfaite des premiers résultats de l’étude sur les nouvelles alternatives thérapeutiques, et surtout de la nouvelle classe d’antiviraux, les substances STAT-C (« Specifically Targeted Antiviral Therapy for hépatite C »). Ces substances inhibent directement les enzymes responsables de la reproduction des virus HC. L’évaluation clinique des inhibiteurs de protéase et de polymérase est de loin la plus développée. L’administration des inhibiteurs de protéase combinée à un traitement standard donne une RVS pouvant aller jusqu'à 75 % chez les patients du génotype 1. De tels résultats n’ont jamais été obtenus jusqu’à présent. Les premiers inhibiteurs de réplication pour le traitement de l’hépatite C chronique sont attendus pour 2011.

 

Prévenir les complications dues aux maladies alcooliques

Helena Cortez-Pinto, Lisbonne (Portugal)

La consommation d’alcool représente 3,2 % de la mortalité totale et en tout environ 4 % des années de vie perdues. En Europe, ce chiffre atteint 4 % pour la mortalité totale et 7,9 % pour les années de vie perdues. 11,6 % des années de vie corrigées du facteur invalidité (DALYs) sont associées à l’alcool. Une étude portugaise d’Helena Cortez-Pinto et ses confrères a montré qu’un tiers des DALYs est provoqué par une maladie du foie, ce chiffre étant supérieur aux DALYs résultant d’un accident de la circulation ou d’une pathologie cancéreuse. Un tiers des transplantations hépatiques dues à une cirrhose est lié à l’alcool.

 

Les informations et les explications sur le danger de la consommation d’alcool sont certes relativement peu coûteuses, des examens systématiques ont cependant montré qu’elles ne réduisent pas la consommation d’alcool ni n’influent favorablement sur la santé. Helena Cortez-Pinto a déclaré au cours d'une conférence de presse que la limitation de la disponibilité des boissons alcoolisées (hausse de l’âge minimum, modification des heures d’ouverture), l’augmentation des prix et la limitation des publicités étaient les meilleurs moyens pour réduire cette consommation. Le développement de ces interventions est en revanche fortement combattu par un lobby puissant. « Je crois qu'il est à présent nécessaire de créer des mesures énergiques, incluant la règlementation des publicités et des interdictions par rapport aux sponsors, ainsi que l’implantation et la surveillance strictes des lois sur la conduite avec facultés affaiblies. Je pense qu’il serait utile de mettre en place une convention cadre pour la lutte contre l’alcool, soutenue par quelques pays engagés, et étayée par un réseau solide d’organisations non gouvernementales. Ces ONG devront renforcer leur présence internationale et consulter le comité anti-tabac ». Ceci est la conclusion du Professeur Cortez-Pinto.

 

 
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23.12.2010 - dde
 



 
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