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Vous êtes ici: Congrès et sessions » Rapports des congrès 02. Mai 2024
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IBD

Epidémiologie et causes

Lars Agréus, Stockholm (Suède) ; Simon Travis, Oxford (Grande Bretagne)

La prévalence des IBD s’accroît depuis plusieurs années, en particulier chez les personnes de 20 à 30 ans et chez les adolescents. Les conséquences sociales et économiques de la maladie sont considérables. Ainsi 30 à 40% des malades perdent leur travail en raison d’une IBD ou de ses complications. D’après le Professeur Agréus, ces conséquences pourraient être potentiellement réduites si le diagnostic était posé rapidement et qu’un traitement était mis en place.

 

La combinaison des facteurs génétiques et environnementaux est responsable des maladies inflammatoires de l’intestin comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse. Normalement des centaines de bactéries cohabitent paisiblement avec le système immunitaire. Dans la maladie de Crohn les modifications génétiques qui entraînent une production de protéines envoient des signaux pro inflammatoires en interaction avec les bactéries, provoquant et entretenant ainsi une inflammation chronique de la paroi intestinale.

 

Nouveaux traitements en cours pour les IBD

Paul Rutgeerts, Louvain (Belgique)

Les inhibiteurs du TNF alpha ont contribué à faire progresser le traitement des IBD. Selon le Professeur Rutgeerts (UEGW 2010 de Barcelone), il reste cependant beaucoup à faire.

 

Parmi les nouvelles thérapies on distingue entre autres différents Avimers (protéines synthétiques pouvant lier les antigènes), la vaccination contre le TNF alpha ou la libération locale des inhibiteurs du TNF dans le tractus GI. Le blocage des cytokines, par exemple l’interleukine 12/23 p40, est également une solution très prometteuse. Les substances les plus actives contre la migration des lymphocytes, solution également intéressante, doivent d’abord être identifiées.

 

Paul Rutgeerts, Congress News «le traitement le plus adéquat est peut-être l’administration de prébiotiques et de probiotiques». Cependant, selon les experts, il n'existe pas de données correctes suffisantes et cette stratégie n'a pas sa place dans le traitement de la maladie active.

 

Pronostic et traitement des effets secondaires cutanés par les inhibiteurs du TNF

Isabelle Cleynen, Louvain (Belgique)

Au cours de l’UEGW, l’équipe de Louvain a présenté les résultats d’une étude d’observation portant sur plus de 900 patients atteints d’IBD. Tous les patients recevaient une médication d’infliximab, un tiers d’entre eux recevait au cours du traitement un autre inhibiteur de TNF (adalimumab ou certolizumab). Les auteurs recherchaient chez les patients des effets secondaires cutanés et des facteurs prédisposants éventuels.

86% des patients répondaient au traitement avec l’infliximab. On observait des effets secondaires cutanés chez 22% des patients. L’eczéma, l’eczéma psoriasiforme et la xérose étaient les plus fréquents. Un titre ANA élevé et la présence d’un polymorphisme du locus IL23R étaient des facteurs prédisposant à ces effets secondaires. Les lésions cutanées s’amélioraient sous traitement topique ou systémique chez la plupart des patients, le traitement par inhibiteurs du TNF devait être interrompu seulement pour quelques uns.

 

 
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23.12.2010 - dde
 



 
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